Light in the midst of misery
After two weeks in the Tsaghkadzor camp, it's time to start my photo report from the rest of Armenia. The first destination is Gyumri, the country's second largest city, in the province of Shirak. I'm staying with Sister Rebecca, from the same congregation as the sisters who organise the Tsaghkadzor camps, in their centre on the outskirts of the town.
During the few days I spent in the city, I discovered some magnificent works of art.
Vera takes me on a tour of the Entanik centre, which brilliantly trains young Armenians in various trades (cabinet-making, electronics, sewing, weaving, etc.). I was particularly fascinated by the talent of the young cabinet-makers, as well as the Armenian hope that can be found in almost every creation at the centre: the embroideries, engravings, sculptures and paintings are all imbued with the expectation of a united and peaceful future for the Armenian nation. The large fresco that adorns the centre's staircases is a sign of this: on the left, the past, illustrated by the earthquake and genocide; in the centre, the present, with the united Armenian nation; and on the right, the hopeful future of a rebuilt Armenia.

J’ai aussi la chance d’accompagner Sœur Rebecca dans les villages pauvres autour de Gyumri, où elle dispense des cours de catéchisme aux enfants pauvres. Elle les reçoit dans la maison du prêtre qui habite le village, et les fait jouer avant de leur donner le cours. Le sourire lumineux de ces enfants est une lumière au coeur d’un village si pauvre – où l’on se sert de bouses de vaches séchées comme combustible pour se chauffer et cuisiner.
L’œuvre qui me touche le plus est le centre Caritas pour les personnes agées, accueillant en journée les retraités isolés de la ville.
C’est, je crois, une des journées les plus lumineuses de ce reportage. Entre jeux de cartes, séances de danses improvisées et grands sourires éclairant des visages radieux … l’ambiance est si belle qu’on en oublierait que ces personnes vivent dans des « domiks » en pré-fabriqués, toujours pas remplacés par de vraies maisons depuis le tremblement de terre de 1988. Merci à Charlotte, volontaire de l’Œuvre d’Orient auprès de ce centre, qui me fait rencontrer ces personnes merveilleuses.