d'erevan à goris

Quels contrastes entre la flamboyante capitale de l’Arménie, Erevan, les longues routes de Sisian, la quiétude Goris, et la brume des gorges de Khndzoresk ! Longues heures de route à osciller entre montagnes pierreuses, vallées verdoyantes, monastères perchés ou villages isolés …

Pour ces derniers jours de mon reportage photo en Arménie, je passe un peu de temps au séminaire d’Erevan, chez le Père Mashtots. Chaque jour est une occasion de parcourir la capitale arménienne, sous la chaleur de 40°C et le soleil lourd – qui n’aide pas vraiment à trouver de belles lumières …

Petites places du centre-ville, mémorial du génocide, fontaines de la République … tous ces lieux sont magnifiques, mais celui qui me marque le plus est le cimetière militaire d’Erevan, Yerablur. Les drapeaux arméniens flottent sur les 800 tombes des soldats tombés au Haut-Karabakh, et les âges défilent, vertigineusement bas : 22, 21, 20, 18 … je ne suis pas autorisé à prendre en photos les lieux, mais des images sont disponibles ici.

Après un bref retour à Tsaghkadzor, je pars avec deux volontaires de l’Œuvre vers le sud de l’Arménie. Sur la route, les paysages défilent et ne se ressemblent pas, jusqu’au monastère de Tatev, proche de la petite ville de Goris. La paix de ce lieu résonne particulièrement, puisque le Corridor de Latchin, porte d’entrée du Haut-Karabagh, n’est quà quelques kilomètres.

Le retour vers Erevan est l’occasion de passer par de dernières petites villes avant de prendre l’avion vers Paris, au terme d’un mois passé dans ce pays extraordinaire qu’est l’Arménie. Longue vie aux arméniens !